Dès 2026, de nombreuses plaques d’immatriculation devraient adopter le rose : qui devra rouler avec ces plaques flashy ?
Si vous apercevez bientôt des voitures avec des plaques d’immatriculation roses, cela correspond à une nouvelle réglementation en cours de validation pour le premier trimestre 2026. Cette initiative vise à résoudre des problèmes administratifs liés aux immatriculations temporaires.
Immatriculations Temporaires en France
Actuellement, plus de 460 000 véhicules en France circulent avec des plaques WW, qui sont des immatriculations temporaires pour les voitures neuves ou importées en attente de leur carte grise définitive. Ces plaques sont valables de quatre à six mois, mais leur apparence similaire aux plaques classiques rend difficile la vérification de leur validité par les forces de l’ordre.
Problèmes de Réattribution des Plaques
Les combinaisons de plaques WW sont limitées et se réattribuent tous les 14 mois en moyenne, ce qui peut entraîner des erreurs administratives. Certains automobilistes reçoivent des amendes à tort, car les plaques sont réutilisées.
Le Sénat s’est saisi de ce problème. Hugues Saury, sénateur du Loiret, a déposé une question parlementaire en octobre pour alerter sur ces difficultés, et le ministère de l’Intérieur doit encore répondre. Cette mesure fait partie de la modernisation du système d’immatriculation commencée en 2021.
Choix de la Couleur Rose
La couleur rose a été choisie pour les nouvelles plaques, car elle n’est pas utilisée par d’autres pays européens, évitant toute confusion avec des plaques étrangères ou définitives. Les nouvelles plaques indiqueront également leur date de validité pour faciliter le contrôle visuel.
Application Pratique
Ces plaques roses s’appliqueront aux véhicules en attente d’immatriculation définitive, tels que les voitures neuves, les véhicules importés ou les modèles destinés au carrossage. Ce changement de couleur ne générera aucun coût supplémentaire pour les automobilistes.
La proposition de réforme est en cours d’examen et devrait être validée officiellement au premier trimestre 2026, avec une mise en œuvre prévue l’année suivante. Le ministère de l’Intérieur est en charge de la décision finale.







































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































