La diplomatie féministe, jeune concept déjà fragilisé
Diplomatie
Le concept de « diplomatie féministe » est actuellement confronté à des défis importants. La quatrième conférence des diplomaties féministes s’est tenue à Paris les 22 et 23 octobre, dans un contexte international marqué par l’opposition croissante aux droits des femmes et une réduction significative des financements, notamment américains.
Cette conférence a réuni les représentants d’une trentaine de pays et constitue l’un des rares événements internationaux, en dehors du cadre de l’Organisation des Nations Unies (ONU), permettant aux États de développer une diplomatie centrée sur les femmes.
Définition de la « diplomatie féministe »
La notion de diplomatie féministe repose sur deux piliers principaux :
- Féminiser les fonctions diplomatiques et la gestion des affaires internationales, qui sont encore largement dominées par les hommes. Par exemple, moins de 10 % des accords de paix sont signés par des femmes.
- Promouvoir les droits des femmes dans le cadre des relations internationales.
Malgré les efforts pour promouvoir cette approche, aucune femme n’a encore été nommée secrétaire générale de l’ONU.







































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































